LA COORDINATION DE PRÉLÈVEMENT D’ORGANES ET DE TISSUS (C.H.P.O.T.) DU CENTRE HOSPITALIER DE ROANNE
LE MÉTIER MÉCONNU DES COORDINATIONS HOSPITALIÈRES DE PRÉLÈVEMENT
La coordination de prélèvement d’organes et de tissus est un service hospitalier qui travaille en étroite collaboration avec l’Agence de la biomédecine pour améliorer l’accès à la greffe.
Parmi ses missions, il y a l’abord des proches. Le médecin et l’infirmier/ère de coordination sont chargés de recueillir auprès des proches endeuillés le témoignage sur une éventuelle opposition du défunt au prélèvement de ses organes et tissus, dans un souci constant d’accompagnement, d’écoute et de respect.
Cette mission est délicate car elle est menée dans des conditions complexes :
dans la grande majorité des cas, les circonstances de décès ouvrant la possibilité d’un don d’organes sont des situations brutales et inattendues : accidents vasculaires cérébraux, accidents de la route... ;
le prélèvement d’organes et de tissus, s’il est envisagé, est soumis à un impératif d’urgence qu’il est difficile d’accepter pour des proches durement éprouvés ;
la souffrance de la perte d’un être cher peut être accentuée, lorsque les témoignages sont incertains, par la difficulté de restituer à l’équipe médicale l‘éventuelle opposition du défunt vis-à-vis du prélèvement.
LA C.H.P.O.T. DE ROANNE :
L’équipe est joignable au 04 77 44 37 46.
LES ÉTAPES DU DON POST-MORTEM À LA GREFFE
LE PRÉLÈVEMENT : QUI PEUT ÊTRE DONNEUR ?
Il n’y a pas de limite d’âge pour donner ses organes, ni pour en recevoir.
Certes, des personnes de plus de 60 ans peuvent rarement donner leur cœur, mais les reins ou le foie peuvent être prélevés chez des personnes beaucoup plus âgées. Une seule chose compte : l’état des organes et il dépend beaucoup des conditions dans lesquelles la personne est décédée et de son hygiène de vie.
Les donneurs âgés de plus de 65 ans représentaient près de 40% des donneurs en 2018.
La moyenne d’âge des donneurs augmente (42 ans en 2000, 57 ans en 2018) notamment parce que des personnes plus âgées peuvent avoir accès à la greffe (moyenne d’âge de 44 ans en 2000, 52 ans en 2018).
Il n’y a pas de contre-indication médicale de principe.
C’est l’équipe médicale qui évalue au cas par cas la possibilité de prélèvement en fonction des antécédents médicaux de la personne décédée et des résultats des tests de dépistage des maladies transmissibles comme les hépatites.