Le cancer colorectal figure parmi les plus répandus en France et touche autant les hommes que les femmes. Il concerne chaque année plus de 47 000 personnes et est à l’origine de 17 000 décès.
Le cancer colorectal évolue souvent, dans un premier temps, sans symptôme ni signe perceptible. De ce fait, il est parfois diagnostiqué tardivement et nécessite alors des traitements plus lourds.
Grâce au dépistage et au suivi régulier des personnes présentant des risques, c'est un cancer évitable. Détectées à temps, les lésions précancéreuses (polypes) sont retirées avant qu’elles ne se transforment en cancer.
Ainsi, les femmes et les hommes âgés de 50 à 74 ans (ne présentant ni symptôme, ni antécédent personnel ou familial de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, ni facteur de risque particulier, à réaliser un test immunologique) sont invités tous les 2 ans à réaliser un dépistage. Ce test rapide, simple et gratuit, est à faire chez soi. Cependant, le taux de participation atteint difficilement les 33%.
Détecté suffisamment tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans 9 cas sur 10.
Associé à une prévention efficace, le dépistage augmente les chances de guérison. Le mode de vie a en effet une influence importante sur le risque de développer un cancer colorectal : éviter le tabagisme, réduire sa consommation d’alcool, adopter une alimentation équilibrée (plus de fibres et moins de viande) et pratiquer une activité physique régulière.
En cas de symptômes évocateurs, d’antécédents personnels ou familiaux de polypes, ou bien de test de dépistage positif, il existe une indication à la réalisation d’une coloscopie. Il s’agit d’un examen réalisé par des médecins spécialistes en gastro-entérologie, et qui se déroule sous anesthésie générale, après une préparation digestive (afin de « nettoyer » le colon).
Au centre hospitalier de Roanne, cet examen se déroule en ambulatoire, permettant au patient de rentrer à domicile le soir-même. Les résultats des prélèvements en cas de biopsies sont disponibles en une dizaine de jours.
En cas de diagnostic de cancer sur les prélèvements de la coloscopie, un scanner sera réalisé afin d’évaluer les possibilités thérapeutiques. Si le cancer est localisé, le chirurgien viscéral pourra organiser une prise en charge chirurgicale spécialisée.
Au CH, la chirurgie est le plus souvent réalisée par abord « mini-invasif » (cœlioscopie), avec des cicatrices minimes et une meilleure récupération post-opératoire, contrairement à la laparotomie qui entraine une cicatrice plus grande, avec des douleurs plus importantes, et des suites plus difficiles.
Cette prise en charge est intégrée dans un parcours de réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC), et de pré-habilitation, permettant de mieux récupérer après une chirurgie lourde, afin d’offrir à la population une prise en charge moderne et optimisée.
Un temps de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal est organisé au CH de Roanne :
Jeudi 27 mars de 10h à 12h
Hall principal