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Historique

L'histoire de l'hôpital de Roanne

Tiré du livre Hôpital de Roanne, La vie au cœur de la cité, de Jean-Philippe ZAPPA et Patrick THINARD, 2004

 

1317 : un premier établissement d’accueil à Roanne

D’après les archives départementales de la Loire, les premières traces d’un établissement d’accueil et de soins à Roanne remontent à 1317. Une petite maison, dénommée « la Frarie », fait alors office de lieu d’accueil pour les pauvres, pour les prêtres et religieux de passage et pour les malades. Cette maison, composée de trois chambres – une pour les personnes chargées de la garde et des soins, une pour les pauvres et les visiteurs de passage, une pour les malades -, était administrée par deux recteurs nommés par une assemblée de notables. Les moyens sont particulièrement limités, et la précarité de cette situation nécessite un appel permanent à la charité.

 

En 1575, il est fait appel aux religieux pour s’occuper de la Frarie. En 1577, ceux-ci déménagent pour une demeure plus vaste, sur le site de l’ancienne chapelle.

En 1662, un édit de Louis XIV demande la création, dans chaque cité importante du royaume de France, d’un hôtel-Dieu et d’un hospice pour y recevoir et y enfermer les pauvres, les vieillards, les vagabonds et les orphelins.

 

 

 

 

1638 : un don décisif d’Antoine DUGILBERTÈS

En 1629, l’archidiacre et comte de l’église de Saint-Jean de Lyon, Antoine DUGILBERTÈS, fait don du bâtiment des Pères Capucins qui comprend une chapelle et les bâtiments du cloître. L’acte dressé en 1638 par le notaire royal prenant acte de la donation permet de penser que le bâtiment le plus au nord, appelé « communauté », ainsi qu’une partie de la chapelle datent de 1577.

 

1664 : des religieuses à la tête de l’hôtel-Dieu

En 1664, les recteurs de l’hôtel-Dieu de Roanne, dont l’intégrité et la gestion font l’objet de vives critiques, décident d’en confier la direction à des religieuses, les sœurs hospitalières. Mais en dépit des engagements de l’archevêque, en 1668, les sœurs ne sont toujours pas là. Pour ne pas laisser les pauvres et les malades sans assistance, trois femmes décident d’entrer au service de l’hôtel-Dieu, dont l’une restera comme une grande figure de l’histoire hospitalière roannaise : Jeanne de la Mure, qui consacrera tout son temps et sa fortune à aider les pauvres et les malades de Roanne.

 

L’hôpital et l’hôtel-Dieu se marient

Le 24 octobre 1683, le bailly de la ville demande la création d’un hôpital général à côté de l’hôtel-Dieu. Il obtient l’accord des recteurs de l’hôtel-Dieu puisque les deux établissements vont être fusionnés. Aux côtés de jeanne de la Mure, cinq femmes s’occupent des pensionnaires : une dizaine de malades, trente-quatre enfants abandonnés ou orphelins.

Les dernières années du XVIIème siècle et les premières du XVIIIème sont extrêmement difficiles à Roanne ; de vagues de froid exceptionnelles en crues détruisant les récoltes, les périodes famines se succèdent. Les pauvres et les malades sollicitent beaucoup l’hôpital, dont les moyens sont de plus en plus restreints. Certains membres du personnel sont bénévoles ou n’ont pas de salaire fixe. Les caisses de l’hôpital étant vides, la rémunération en nature est la règle.

L’année 1719 marque un tournant dans l’histoire hospitalière roannaise. Alors que l’hôpital est ruiné et que les sœurs défuntes ne sont pas remplacées, l’archiprêtre de Roanne, Louis VIALLET de la TOURNELLE, décide en accord avec les administrateurs de l’hôpital de faire appel à des sœurs Augustines. Fondées à Paris en 1628, les Hospitalières de la Charité Notre Dame de l’Ordre de Saint-Augustin se développent rapidement et viennent à l’appel des administrations hospitalières prendre la charge de la destinée des hôpitaux.

Trois religieuses arrivent le 21 mars 1719 ; leur nombre ne cessera de croître pour atteindre 21 sœurs en 1913. Les douze dernières sœurs ne Augustines ne quitteront officiellement le centre hospitalier de Roanne que le 17 juillet 1992.

 

1743 : acte de naissance officiel de l’hôpital de Roanne

Sollicitée dès 1720 par une lettre adressée à Louis XV afin de pouvoir disposer de moyens plus importants, et qui rappelle opportunément que les troupes royales d’arrêtent à l’hôpital de Roanne lorsqu’elles font route entre Paris et Lyon, la reconnaissance officielle de l’hôpital par le roi interviendra le 19 août 1732, dans une lettre qui lui accorde des privilèges.

Cette décision est confirmée par le Parlement le 11 mars 1734.

Pour faire difficilement face à ses besoins, il peut jusqu’alors compter, outre les dons, sur la participation financière des corporations professionnelles.

L’hôpital général de Roanne peut contenir à cette époque « 20 lits d’invalides et loger 30 valides des deux sexes », ce qui apparaît largement sous-dimensionné. Entre 1744 et 1747, un nouveau bâtiment voit le jour, qui sera connu plus tard sous le nom de bâtiment Fleury.

 

Les effets de la Révolution française sur l’hôpital de Roanne

Outre le placement des hôpitaux sous la tutelle des communes décidé par un décret de décembre 1789, la Révolution est propice à une multiplication de rapports sur l’état des hôpitaux, et un inventaire du mobilier est dressé en l’an IV.

Les bâtiments comptent alors une maison principale composée de cinq « salles de malades », comportant de 3 à 25 lits. L’hôpital compte en outre une pharmacie.

 

1807 : premières réglementations

Avec l’Empire débute une période de réformes marquées par l’apparition de nouvelles organisations administratives, notamment le préfet, qui joueront désormais un rôle important dans la gestion des hôpitaux. Une réglementation précise du service de santé est définie par la commission administrative, qui organise le service journalier, définit la hiérarchie des services, fixe les horaires de visite…

En 1809, l’hôpital recrute et fait former à Paris une accoucheuse, pour se conformer à la nouvelle réglementation.

En 1810, l’histoire hospitalière roannaise croise le chemin d’un acteur essentiel de l’Histoire de son époque : les sœurs Augustines reçoivent à Roanne un déserteur célèbre, Jean Marie VIANNEY, futur curé d’Ars.

 

Le progrès au secours de l’hôpital

Alors que les finances de l’hôpital sont au plus mal, deux événements vont lui apporter des ressources bienvenues.

La prolongation de la ligne de chemin de fer entre Saint-Etienne et Andrézieux (la première en France, construite en octobre 1828) jusqu’au Coteau nécessite de passer par des propriétés appartenant à l’hôpital. Un accord est donc trouvé avec les concessionnaires de chemin de fer.

Puis en 1832, la percée du canal de Roanne à Digoin produit le même effet.

Mais le développement des voies de communication, les chantiers qui en découlent, drainent une population nombreuse (les accidents de travail sont fréquents) qui nécessite d’augmenter les capacités d’hospitalisation : 29 lits pour hommes, 27 pour femmes et 4 couchettes pour enfants.

 

En 1853, l’hôpital bénéficie de l’éclairage au gaz, alors qu’il ne dispose toujours pas de l’eau courante.

Durant la seconde moitié du XIXème siècle, l’hôpital bénéficie de nombreux dons de bienfaiteurs très actifs, qui laisseront leur nom dans l’histoire de l’hôpital, notamment à travers la dénomination des bâtiments. La motivation n’est plus d’ordre religieux, mais témoigne d’une volonté de promouvoir le progrès médical et scientifique.

En 1891, un pavillon des convalescents est édifié. La même année, les dirigeants de l’hôpital sollicitent du ministre de l’Intérieur une participation conséquente de l’Etat dans la construction de nouveaux bâtiments, pour accueillir 40 lits de plus. Cette demande, quelque peu téméraire, est acceptée.

 

L’avant-guerre

En 1907, l’hôpital bénéficie d’un don extrêmement généreux des époux DUMAREST, industriels roannais, qui proposent de financier la construction d’un pavillon de 48 lits de chirurgie, et d’en confier la gestion aux sœurs Augustines. Très impliqués dans ce projet, ils complètent leur proposition en 1908 en offrant de financer une annexe reliant le pavillon à l’hospice, comprenant un réfectoire, une salle de stérilisation et une salle d’opération. Le matériel nécessaire pour meubler 20 lits est financé par le comité local de la Croix-Rouge.

En 1911, un asile de vieillards est construit. L’installation de l’électricité intervient la même année, dans un premier temps au bénéfice des services de chirurgie et de l’ophtalmologie. Des dons permettent d’électrifier la maternité et la chirurgie pour femmes en 1919. La capacité d’accueil est alors d’environ 350 lits.

 

L’entre-deux guerres

L’électrification ne deviendra générale qu’en 1929.

La même année, le projet d’un pavillon pour les tuberculeux et contagieux, le Flandres, est lancé. En septembre 1930, un vaste programme d’aménagement et d’agrandissement de 4,9 millions de francs est lancé, qui doit aboutir en 1939. A peine réquisitionnés, les bâtiment seront en partie affectés à l’accueil des blessés de guerre, le logement d’ouvrières de l’arsenal…

En 1941, l’hôpital compte 512 lits.

 

Après la seconde guerre mondiale, l’hôpital moderne se dessine

Envisagée dès 1947, la construction d’un nouveau bloc polyclinique répondait à un accroissement du nombre de malades hospitalisés dû, en grande partie, à l’instauration de la sécurité sociale. Après l’abandon d’un premier projet, un second est validé en 1954 et entamé en 1956. Le nouveau bâtiment est prévu sur quatre étages pouvant accueillir 250 lits. Au rez-de-chaussée, les services d’urgence, administratifs et d’électroradiologie, le laboratoire, la pharmacie et la bibliothèque médicale doivent se partager la place avec l’ophtalmologie et l’oto-rhino-laryngologie.

Au premier étage, le bloc opératoire côtoie les services de chirurgie, qui peut accueillir 50 malades. La médecine générale occupe les deuxième et troisième étages, tandis que le quatrième étage est réservé à la pédiatrie. Le sous-sol prévoit d’accueillir cuisine, magasin, dépôt et morgue. Deux ascenseurs doivent desservir l’ensemble. A l’occasion de la mort du Dr. René Leriche en 1955, le conseil d’administration donne son nom en baptême de ce nouveau bâtiment polyclinique.

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

Entre 1951 et 1956, la moyenne quotidienne des patients hospitalisés passe de 275 à 590 personnes. L’administration prévoit que les nouveaux bâtiments seront vite insuffisants, et prévoit l’extension des capacités à 700 lits, estimant même que dans l’idéal il en faudrait 1 000.

En octobre 1951, l’hôpital décide de créer un service d’urgences. En 1952, il ouvre des consultations externes l’ophtalmologie, d’ORL et de radiologie, puis de médecine générale, et de chirurgie en 1954. La même année, l’hôpital acquiert son premier véhicule, une Peugeot 203.

 

Des évolutions médicales décisives

Mise en place à partir de 1955, la commission médicale consultative (CMC) accroît considérablement l’influence du corps médical sur la direction de l’hôpital.

En avril 1957, la méthode de l’accouchement sans douleur est mise en place à la demande du Dr. Ambre, médecin accoucheur.

En 1960, les Drs. Odile Chattot, Bressand et Gerbay obtiennent la décision de mettre en place la réanimation, qui ne sera opérationnelle qu’en 1963 ; elle compte alors deux salles de quatre lits.

Le service des prématurés ouvrira ses portes en 1971.

En 1969, le centre hospitalier de Roanne compte officiellement 677 agents, et ne cesse de s’étoffer pour atteindre 1047 agents en 1975 et 1536 en 1982. L’hôpital de Roanne deviendra progressivement, avec la baisse importante des effectifs de GIAT Industries, le premier employeur de la ville.

 

Réanimation et urgences : des initiatives pionnières en France

Après la réanimation en 1963, c’est le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) et le service médical urgence et réanimation (SMUR) qui sont créés en 1976, sous la direction des Drs. Ducreux et Tempelhoff, et avec l’implication de deux jeunes praticiens terminant leur spécialité : les Drs. Cannamela et Joanny.

Cette équipe met en place, avec M. Buis, directeur de l’époque, une fédération entre l’hôpital, les pompiers et les médecins libéraux de la ville afin de créer l’ARPUM, véritable Centre 15 avant la lettre : interventions coordonnées, liaisons radio entre les intervenants… autant d’innovations qui sont alors inédites en France. Mais cette première nationale va demander aux fondateurs de la méthode une présence pratiquement constante sur les lieux de travail et un investissement humain extraordinaire.

En 1977, pour la première année de fonctionnement, il y eut 2 135 appels et 2 217 patients pris en charge. A cette époque, la nationale 7 est la route des vacances pour tout le nord de la France, et celle-ci passe à Roanne, générant de nombreux accidents routiers.

 

L’hôpital s’étend de l’autre côté du boulevard

À partir de 1971, les services logistiques s’implantent sur un terrain nouvellement acheté de l’autre côté du boulevard de Belgique, nécessitant l’édification d’une passerelle au-dessus du boulevard. En 1978, on trouve une vingtaine de spécialités représentées, nombre qui va progressivement décroître à partir des années 1990.

En 1973 et 1977, trois nouvelles unités de soins normalisées (USN) sont créées à Bonvert, pour accueillir des personnes âgées et la psychiatrie.

 

 

En 1983, une nouvelle forme d’hospitalisation voit le jour à Roanne : l’hospitalisation à domicile (HAD), qui a pour objectif de dispenser des soins en relation avec la médecine libérale. L’HAD est alors le seul service public de ce type dans le département de la Loire.

En 1985, d’importants investissements ont permis de perfectionner le plateau technique, avec notamment l’acquisition d’un scanner (8 millions de francs à l’époque), évitant ainsi les déplacements vers les CHU de Lyon ou Saint-Etienne. Il n’y a alors que 150 équipements de ce type en France. Il fonctionnera jusqu’en 1994.

En mars de la même année, une salle d’angiographie numérisée est ouverte.

Le plateau technique du centre hospitalier de Roanne est alors de très haut niveau pour un établissement de cette taille.

 

 

 

En 1988, l’établissement acquiert un accélérateur de particule et ouvre un service de radiothérapie. L’investissement total, de 19 millions de francs, est rendu possible par la solidarité roannaise : souscription auprès des particuliers, subventions des collectivités, soutien des mutuelles, mobilisation des associations.

 

 

 

 

L’ouverture du nouvel espace de médecine

  

 

 

 

 

 

 

A l’aube des années 1980, lors que les tranches de travaux s’enchaînent autour du plateau technique, les services de médecine restent disséminés dans des pavillons généralement vétustes. En 1988, le conseil d’administration vote un nouveau programme d’établissement pour la construction d’un bloc nord d’une surface de 14 000 m² hébergeant 270 lits d’hospitalisation et d’un coût de 100 millions de francs, dont la première pierre est posée en 1990. Il sera baptisé espace médecine Jean Bernard, du nom de l’académicien et président du comité national d’éthique des sciences de la vie et de la santé.

L’emménagement, réalisé en une semaine, donne lieu au tournage d’un film souvenir.

Le 1er décembre 2001, l’inauguration officielle de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) scelle la première véritable collaboration médicale public-privé dans la région roannaise, sous la forme d’un groupement d’intérêt économique (GIE), qui permet d’envisager un tel investissement.

Après la construction de l’espace médecine, le rythme des investissements ralentit dangereusement, notamment en matière d’équipements. La situation de l’établissement se dégrade, et la direction change. Un contrat d’objectif signé en 2002 avec l’agence régionale de l’hospitalisation (ARH) apporte à l’établissement l’assurance de développer un plan d’investissement ambitieux jusqu’en 2008.

En mai 2003, le projet de reconstruction/restructuration du site principal est arrêté par le conseil d’administration et approuvé par l’ARH en juillet 2004. Trente ans après le projet de 1974, c’est le regroupement des trois pôles de médecine, chirurgie et femme-enfant qui se concrétise. Tout le plateau technique se retrouve de manière cohérente dans un ensemble contemporain, accueillant et permettant une production clinique et médico-technique des soins de très haut niveau.

Les nouveaux locaux sont investis en 2009.

 

          

 

 

 

 

 

 

 

En 2012, les services de psychiatrie (hôpitaux de jour et hospitalisation complète) déménagent du site de Bonvert au site principal.

 

En novembre 2015, c'est au tour des urgences d'être complètement rénovées. Ces nouveaux locaux, deux fois plus importants, permettent non seulement d’améliorer l’accueil des patients mais aussi d’optimiser les prises en soins. Ils permettent également d’améliorer de façon sensible les conditions de travail des professionnels y exerçant.

Une salle de déchoquage exclusivement réservée à l’urgence vitale a été créée et est équipée des matériels les plus modernes.

Une unité neurovasculaire (UNV) a également intégrée les locaux, avec des lits de soins intensifs au sein de l’UHCD, gérés par des urgentistes formés, qui compléteront les lits identifiés « neurovasculaire » en service de neurologie. Ce projet d’UNV, élaboré en partenariat avec la neurologie, permet une prise en charge optimale des patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux, en intégrant les thérapeutiques les plus modernes.

 

     

 

 

 

 

 

En 2017, l'institut de formation en soins infirmiers fait peau neuve. Les étudiants et professeurs profitent d'un espace plus grand, mieux adapté aux contraintes modernes. L'établissement compte désormais neuf salles de cours dont deux pouvant contenir 80 personnes.

         

 

 

 

 

 

 

 

En mars 2018, le service de médecine physique et de réadaptation et son plateau technique de rééducation sont inaugurés. Ce service issu du transfert du site de Bonvert vers le site principal du CH se compose d'une unité d'hospitalisation au 5e étage du bâtiment J. Bernard et d'un plateau technique de rééducation au rez-de-chaussée. Celui-ci se divise en deux parties :

  • une partie « sèche » avec des salles pour la kinésithérapie, l’ergothérapie, l’activité physique adaptée, l’aménagement d’un patio extérieur pour le travail de la marche, ainsi qu’une salle de consultation de grand appareillage.
  • une partie balnéothérapie avec la création d’un couloir de marche en eau à immersion variable.

         

 

 

 

 

 

 

Depuis le 1er janvier 2019, le CH de Roanne est en direction commune avec le CHU de Saint-Etienne. Celle-ci a été matérialisée par une convention de direction signée par les deux établissements après consultation de leurs instances et approbation des conseils de surveillance.

Par ailleurs, plusieurs EHPAD du territoire roannais ont également rejoint la direction commune mise en place, après un processus de consultation identique à celui mené à Saint-Etienne et Roanne. Ainsi, les EHPAD de Montagny, de Coutouvre et du Pays de Belmont, précédemment en direction commune avec le CH de Roanne, ont été intégrés au dispositif.